Nahid Shahverdiani; Arefeh Nessa Hosseini Hedjazi
Résumé
Cet article étudie l’équivoque discursif idéologique dans le roman Mordegân-e bâq-e sabz[1][2] (trad. libre: Les Morts du parc vert) de M.R. Bâyrâmi. ...
Cet article étudie l’équivoque discursif idéologique dans le roman Mordegân-e bâq-e sabz[1][2] (trad. libre: Les Morts du parc vert) de M.R. Bâyrâmi. L’hypothèse que cet article se propose d’étudier est celle d’une équivoque du discours idéologique provoqué par un «sujet transindividuel» aux identités plurielles et perçues par l’auteur comme conflictuelles, identités qui peuvent être dégagées grâce à une analyse narratologique. La recherche se base sur la sociocritique d’Edmond Cros, de Pierre V. Zima et de Lucien Goldmann, la narratologie genettienne et la théorie bourdieusienne des champs littéraires, en s’appuyant sur une étude de la réception de l’œuvre. La théorie bourdieusienne des champs et de la figure de l’intellectuel sert de support à l’analyse de la position auctorale et de l'ethos auctoriel, précédée par un retour sur la littérature persane moderne et son choix de l’engagement en raison, notamment, du contexte sociopolitique présidant à sa genèse. [1]. Toutes les traductions en français d’extraits du roman ou de titres d’ouvrages visibles dans cet article sont personnelles. [2]. Les translittérations suivent les normes de la revue Plume.