Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises
Plume, Revue semestrielle de l'Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises
1735-692X
2645-4912
16
31
2020
08
22
Des tables orientales aux cuisines françaises: 19e siècle
7
28
FR
Dominique
Carnoy-Torabi
Université Shahid Beheshti
dcarnoy.torabi@gmail.com
10.22129/plume.2020.235349.1148
2ème partie d’une série de deux articles, dont le premier est paru dans le numéro 29 de Plume. Après le 17e et le 18e siècles, le présent article est consacré au 19e siècle. Suivant le plan initié dans la première partie de cette série, il s’agit de parcourir quelques traités d’alimentation, puis certains livres de cuisine emblématiques du 19e, afin de trouver des éléments de réponse à la question déjà posée au début de cette étude : quelle est la part de la cuisine et des aliments orientaux, et plus particulièrement persans, dans la norme alimentaire française au 19e ? Pour illustrer notre étude, nous ajoutons en annexe les recettes vues comme persanes en 1872, sous la plume de Dubois auteur de la Cuisine de tous les pays.
alimentation,gastronomie,19e siècle,cuisine persane,cuisine française,exotisme,Orient
https://www.revueplume.ir/article_114494.html
https://www.revueplume.ir/article_114494_e90b3d5718d4e46bb98e022f3844b035.pdf
Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises
Plume, Revue semestrielle de l'Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises
1735-692X
2645-4912
16
31
2020
08
22
Apprentissage collaboratif d’expression écrite du français sur Instagram
29
54
FR
Soodeh
Eghtesad
0000-0001-5676-9060
Maître assistante
Université de Téhéran
seghtesad@ut.ac.ir
10.22129/plume.2020.238786.1150
De nos jours, les réseaux sociaux sont souvent utilisés à des fins pédagogiques, y compris l’enseignement et l'apprentissage des langues, puisqu’ils fournissent des plateformes de partage d’information et de communication, et des cercles de discussion, collaboration et interaction académiques et professionnelles. Cette étude, basée sur une formation aux compétences écrites collaboratives sur Instagram, a comme objectif d’évaluer les attitudes des étudiants à l’égard de l’utilisation des réseaux sociaux comme dispositif d'apprentissage collaboratif des compétences écrites en français. Suivant le Modèle d’Acceptation de la technologie de Davis (1989), les étudiants ont répondu à deux questionnaires sur leur attitude concernant l’utilité et la facilité d’utilisation d’Instagram au début et à la fin des cours. Les résultats montrent une différence significative des attitudes des participants vis-à-vis de l’utilisation d’Instagram comme plateforme d’apprentissage collaboratif de compétences écrites, ce qui indique une intention comportementale positive envers l’utilisation de ce réseau à des fins pédagogiques
apprentissage collaboratif,Expression écrite,Modèle d’acceptation de la technologie,français langue étrangère,Instagram
https://www.revueplume.ir/article_114495.html
https://www.revueplume.ir/article_114495_606490723670e666a3aaf8b57ecd298e.pdf
Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises
Plume, Revue semestrielle de l'Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises
1735-692X
2645-4912
16
31
2020
09
20
Quelques réflexions sur l’enseignement du français langue étrangère en retissant des liens entre linguistique et littérature (partie 1/2)
55
72
FR
Michel
Favriaud
Enseignant-chercheur émérite
Université de Toulouse Jean-Jaurès
Laboratoire LLA-Créatis
fm.favriaud@wanadoo.fr
10.22129/plume.2020.114557
L’apprentissage du FLE, tel que piloté par la France et le CECR aujourd’hui, cible la langue d’usage et non plus la langue de culture. Cette voie, faussement évidente, est en fait idéologique, sous-tendue par une conception consumériste néolibérale qui est critiquable à deux niveaux: celui des valeurs morales, mais aussi celui de l’efficacité, puisque peu d’étudiants semblent capables d’assimiler durablement la langue étrangère et de mener des études universitaires de haut niveau dans cette langue. Nous proposons au contraire, dans le fil des travaux de Kahnamouipour et Khattate, mais aussi de la linguistique de Rastier et de la poétique de Meschonnic, de renouer l’étude précise de la langue avec la littérature, le théâtre et la poésie pour créer une nouvelle alliance entre d’une part l’émotion et la réflexion, d’autre part l’écrit et l’oral - la langue étrangère devenant une seconde langue maternelle, mais imaginaire, et un lieu de formation subjectif et intellectuel de la personne.
Apprentissage Du FLE,oral,Langue De Culture,théâtre,Poésie,emotion,Réflexivité
https://www.revueplume.ir/article_114557.html
https://www.revueplume.ir/article_114557_c0157d42fba05f88369757300b81496f.pdf
Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises
Plume, Revue semestrielle de l'Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises
1735-692X
2645-4912
16
31
2020
08
22
La Ville, lieu de découverte et d’hostilité: Mondo de J.M.G. Le Clézio et Vingt-quatre Heures dans le sommeil et le réveil de Samad Behrangi
73
104
FR
Leyla
Ghafouri-Gharavi
Assistant Professeur – Université Azad Islamique – Unité Centrale de Téhéran, Iran
ghafouril@yahoo.ca
10.22129/plume.2020.212958.1126
Samad Behrangi, dans Vingt-quatre Heures dans le sommeil et le réveil(1968), aborde le thème de l'inadaptation de l'enfant venu d'ailleurs à la cité moderne. Le même thème est traité par le grand écrivain français, Jean-Marie Gustave Le Clézio, dans l'histoire de Mondo (1978). <br /> Malgré l'importante différence culturelle, géographique et linguistique qui existe entre les deux auteurs, nous avons trouvé de grandes similitudes entre les réactions des protagonistes et le cadre spatial des deux récits, Un cadre qui joue un rôle prépondérant dans les deux histoires. C'est la raison pour laquelle, en nous basant sur la littérature comparée décrite par Pierre Brunel nous avons essayé de démontrer le rôle de la cité moderne dans ces deux histoires. <br /> Les deux récits présentent deux enfants migrants et rêveurs, Latif et Mondo, qui ne sont pas acceptés par la ville moderne malgré leur désir d'adaptation. Dans les deux histoires, l'espace urbain se révèle d'abord séduisant mais par la suite agresse les deux protagonistes, les prive de leurs rêves de liberté et rejette leurs désirs les plus innocents. Ainsi déçus et privés de leurs rêves urbains, les deux adolescents quittent la ville moderne en montrant une réaction de rage. C'est pourquoi, nous avons étudié le côté attirant, puis le côté dévastateur de la ville moderne.
Le Clézio,Behrangi,la littérature comparée,la ville moderne,l'enfant migrant,le rêve
https://www.revueplume.ir/article_114501.html
https://www.revueplume.ir/article_114501_e54d8753c2de7a85c9d3249a1f6f8433.pdf
Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises
Plume, Revue semestrielle de l'Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises
1735-692X
2645-4912
16
31
2020
08
22
Une étude géocritique du dédale du tapis dans Charhouz le voyant
105
136
FR
Ghazaleh
Haji Hassan Arezi
professeur invit&eacute;e des d&eacute;partements de fran&ccedil;ais des universit&eacute;s Shahid Beheshti et Allameh Tabatabaie
bonjourghazal@yahoo.com
Farzaneh
Karimian
Maître de conférences,Université Shahid Beheshti
f_karimian@sbu.ac.ir
10.22129/plume.2020.210778.1122
Charhouz le voyant, écrit par l’auteur-peintre R.-J. Clot, ouvrage assez inconnu du monde des lettres, est l'un des rares romans non-iraniens qui aient dépeint la ville de Téhéran. Outre le cadre spatial original de ce roman, ce qui le rendrait encore digne d'intérêt critique, est le rôle indéniable du tapis, que ce soit au niveau narratif qu'à celui du contenu; au point que cet objet constitue le leitmotiv spatial de Charhouz le voyant. <br /> Dans ce travail de recherche, nous avons essayé de trouver les fonctions principales du tapis et les possibilités sémantiques qui résultent de chacune d’elles. Pour ce faire, nous nous sommes servies de la géocritique de Bertrand Westphal comme méthode de recherche. Dans un premier temps, nous nous sommes penchées sur les caractéristiques représentationnelles du tapis (visuelles pour la plupart), c'est ce que nous avons étudié sous la rubrique d'ekphrasis. Dans une deuxième étape, nous nous sommes intéressées plus précisément au tapis en tant qu'émetteur d'espaces fictionnels et avons mesuré le degré de conformité de chacun avec le référent géographique et en dernier lieu, nous avons essayé de retracer la forme du monde de fiction que le tapis est chargé de donner à toute cette œuvre.
Géocritique de Bertrand Westphal,tapis,ekphrasis,air chromatique,référent,représentation,la forme du monde romanesque
https://www.revueplume.ir/article_114500.html
https://www.revueplume.ir/article_114500_aa3be70ecab1c7296055f206b14b09f6.pdf
Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises
Plume, Revue semestrielle de l'Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises
1735-692X
2645-4912
16
31
2020
08
22
L'écriture féminine en Iran
137
158
FR
shabnam
Jafarzadeh
Université Aix-Marseille
sh.djafarzadeh18@gmail.com
Anne Emanuelle
Berger
l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis; Paris, France
aeb4@cornell.edu
10.22129/plume.2020.207797.1119
Le concept d’« écriture féminine », formalisé par Hélène Cixous en 1975, a été régulièrement interprété de manière incorrecte dans la littérature scientifique. Le malentendu le plus courant est l’amalgame avec les concepts de « littérature des femmes », « littérature féminine » et « écriture-femme ». En Iran, le terme est encore plus éloigné du concept de Cixous et est communément utilisé pour présenter la femme traditionnelle dans la littérature.<br /> Cet article reprend les critères définis dans Le rire de la Méduse (Cixous, 1975) comme source principale afin de les utiliser dans une comparaison avec la définition iranienne commune.<br /> Deux romans iraniens sont pris comme exemples: C’est moi qui éteins les lumières (Zoyâ Pirzâd, 2011) et T’inquiète pas (Mahsâ MohebAli, 1387/2008). Alors que le premier est considéré comme un exemple d’écriture féminine selon l’acception iranienne commune., il ne possède pas les caractéristiques exigées par la définition originelle. A l’inverse, le second n’est pas admis comme tel en Iran alors qu’il pourrait être considéré comme un exemple d'écriture féminine selon Cixous. <br />
Ecriture féminine,littérature féminine,littérature des femmes,Hélène Cixous,C’est moi qui éteins les lumières,T’inquiètes pas
https://www.revueplume.ir/article_114496.html
https://www.revueplume.ir/article_114496_becafba29c2878e4b4e914ce0d4e3c9d.pdf
Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises
Plume, Revue semestrielle de l'Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises
1735-692X
2645-4912
16
31
2020
08
22
La transposition, un procédé de la traduction oblique du français vers le persan
159
174
FR
Mohammad Javad
Kamali
0000-0002-8074-7096
گروه زبان فرانسه، دانشکده حقوق و زبانهای خارجی، دانشگاه آزاد اسلامی، واحد مشهد
kamali_mj@mshdiau.ac.ir
10.22129/plume.2020.226964.1141
Dans cet article nous allons d’abord signaler que la traduction est un processus plutôt complexe et que traduire la littérature repose sur des règles différentes concernant la traduction des textes spécialisés. Ensuite, nous nous proposons de faire une étude sur le procédé de la "transposition" en tant que traduction oblique, basée sur la définition et les apports linguistiques de Vinay et Darbelnet, tout en soulignant que d’après eux, la transposition est comme un procédé qui consiste en un changement de classe grammaticale des éléments lexicaux du texte exprimé dans la langue cible, par rapport à la classe grammaticale des éléments formulés dans le texte original, à condition bien entendu que ce changement n’affecte pas le contenu du texte traduit. Par la suite de cet article, nous essayons de montrer à quel point l’emploi du procédé de transposition pourrait-il aider le traducteur et l’empêcher de traduire littéralement. Enfin, nous montrerons la manière de l’application de ce procédé par des exemples tirés d’une traduction persane de M. Sahâbi.
Traduction oblique,procédé de transposition,Vinay et Darbelnet,traduction littéraire,français-persan
https://www.revueplume.ir/article_114503.html
https://www.revueplume.ir/article_114503_127c5a4894045b5a8ba5c9d9dbf00aa5.pdf
Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises
Plume, Revue semestrielle de l'Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises
1735-692X
2645-4912
16
31
2020
08
22
Pour une poétique de la présence ou le corps à corps du poète avec sa création
175
200
FR
Monire
Khalvati
Département de français, Branche centrale de Téhéran, Université Azad Islamique, Téhéran, Iran
monirkhalvati@yahoo.com
Morteza Babak
Moin
Université Azad Islamique, Département de français, Branche centrale de Téhéran, , Téhéran, Iran
bajo_555@yahoo.com
10.22129/plume.2020.136208.1063
L’attention de la part des poètes à une nudité initiale du monde et des mots, est requise par la phénoménologie comme par la sémiotique. En poésie moderne et contemporaine, la formation du sens dans le poème serait donc intimement liée à la présence sensible. La poétique du corps caractérise la façon propre du poète de s’envisager lui-même, ainsi que d’envisager le monde. Le poète habite le monde par cette présence du corps, présence doublement signifiante car elle est un rapport par excellence à l’intimité tout autant qu’un rapport à l’altérité. Notre étude visera à expliciter la position d’un certain nombre de sémioticiens, de poètes et penseurs de la poésie qui, s’inspirant de la phénoménologie, analysent le travail poétique comme un effort vers la présence. Nous allons également prospecter comment la poésie, le langage poétique, est le produit de l’expérience sensible d’un corps esthétique, c’est-à-dire un corps qui a des relations sensibles avec son monde. Pour nous, la présence s’identifie dans un rapport intrinsèque avec le sens et le sensible.
Poésie,présence,Corps,sens,sensible,Esthésie,hic et nunc
https://www.revueplume.ir/article_114493.html
https://www.revueplume.ir/article_114493_5e5a103b28365b5f32b458134d258305.pdf
Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises
Plume, Revue semestrielle de l'Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises
1735-692X
2645-4912
16
31
2020
08
22
Paysage flou et Thème de l’égarement dans trois romans de Marie Ndiaye
201
218
FR
Mas'oud
Nazri-Doust
Maître assistant
Université Shahid Chamran d'Ahvaz
m-nazridust@scu.ac.ir
Adel
Khanyabnejad
Maître assistant-Université Shahid Chamran d'Ahvaz
a.khanyabnejad@scu.ac.ir
Marzieh
Kordbache
Doctorante
Université Shahid Chamran d'Ahvaz
kordbache@yahoo.fr
10.22129/plume.2020.213851.1129
Le thème de l’égarement est devenu de nos jours, un thème fréquent sous la plume des écrivains. Il est également l’un des thèmes principaux dans les romans de Marie NDiaye, l’écrivain qui s’est imposé comme un prodige contemporain, dès le début de sa carrière littéraire à dix-sept ans. L’égarement manifeste un aspect fortement spatial: c’est dans un lieu que l’on se perd. Le lieu, tel qu’il se représente dans notre corpus, à savoir Un temps de saison, Rosie Carpe et Mon cœur à l’étroit, constitue un paysage, un paysage flou, qui peut être considéré comme un motif du thème. Dans cet article, nous étudierons le rapport entre le paysage et le point de vue de celui qui le décrit, qu’il soit le narrateur ou le personnage. Dans cette étude nous nous occupons des particularités du paysage, en tenant compte de la théorie de la pensée-paysage de Michel Collot.
Roman,égarement,paysage flou,Description,pensée-paysage
https://www.revueplume.ir/article_114499.html
https://www.revueplume.ir/article_114499_760ab3698aba2430b8f8e99df87e2f98.pdf
Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises
Plume, Revue semestrielle de l'Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises
1735-692X
2645-4912
16
31
2020
08
22
Exploitation des textes littéraires pour développer la compétence pragmatique des apprenants du FLE en Iran
219
224
FR
Seyedeh yasamin
Sajjadi
0000-0001-6922-2128
Doctorante
Université Tarbiat Modares
yasminsajadi@ymail.com
Roya
Letafati
0007-8907-0839
Professeure. Université Tarbiat Modares
roya.letafati@gmail.com
Mahmoud Reza
Gashmardi
0000-0001-6621-507X
Maître de conférences
Université Tarbiat Modares
m.gashmardi@modares.ac.ir
Parivash
Safa
Université Tarbiat Modares
Maître de conférences
parisafafr@yahoo.com
10.22129/plume.2020.202844.1114
Dans le cadre de cet article, nous avons essayé d'étudier la compétence pragmatique des apprenants du FLE, dans la production de l'acte de proposition et d'invitation, et nous l'avons mise en rapport avec l'exploitation des textes littéraires dans la salle de classe. Nous avons voulu observer un éventuel lien entre l'exploitation des textes littéraires appropriés et le niveau de l’amélioration de performance pragmatique des apprenants.<br />Après avoir effectué une pré-enquête pour connaître le niveau de compétences communicatives des apprenants, un test de performance pragmatique a été réalisé. Nous avons également recueilli des informations générales au moyen d'un questionnaire pour mieux caractériser notre population participante. Celle-ci était constituée d'apprenants persanophones adultes, niveau A2 en français langue étrangère. <br />Les résultats obtenus montrent une relation positive entre l'exploitation des textes littéraires appropriés dans la classe de FLE et le développement de la compétence pragmatique des apprenants. Ce travail a également conduit les enseignants à réfléchir sur les moyens possibles pour mieux aborder les textes littéraires en classe de FLE.
Didactique du FLE,Textes littéraires,Compétence pragmatique,Acte de langage,apprenants iraniens
https://www.revueplume.ir/article_114498.html
https://www.revueplume.ir/article_114498_48609836d870e9fd0aa0957dbe6b3239.pdf
Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises
Plume, Revue semestrielle de l'Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises
1735-692X
2645-4912
16
31
2020
08
22
Orphée à mille visages, Cocteau, Anouilh, Barahéni
245
264
FR
Katayoun
Shahpar-rad
0000-0002-7811-402x
Maître de conférences
Université Hakim Sabzevari
k.shahpar@hsu.ac.ir
Azine
Hossein-zadeh
0000-0003-3879-5227
Maître de conférences
Université Hakim Sabzévari
azine@hsu.ac.ir
10.22129/plume.2020.233847.1145
Tantôt hommage à la grandeur et à l’intemporalité de la littérature antique, tantôt revêtement symbolique de l’expression des problèmes d’ordre historique ou personnel, la réécriture et la reprise des mythes ont, de tout temps, séduit de nombreux auteurs à travers le monde entier. Mythe de l’amour impossible et de la lutte contre le destin, l’histoire d’Orphée a fait l’objet de multiples réadaptations, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. En France, dans la première moitié du XXème siècle, Cocteau et Anouilh ont repris ce mythe dans deux pièces de théâtre, le premier pour exorciser un mal être profond suivant un point de vue philosophico-mystique et le second pour mettre en relief le pessimisme dominant durant les années de la seconde guerre mondiale. Or, si ces deux auteurs ont préservé la trame générale de l’histoire, l’auteur iranien Réza Barahéni convoque quant à lui l’histoire d’Orphée et en donne une version fragmentée, n’utilisant que certains éléments du mythe, dans le Livre V de Shéhérazade et son romancier (2ème éd.) ou l’Aushwitz privé du docteur Charifi et ce, pour étoffer et enrichir un épisode autofictionnel.
Orphée,Cocteau,Anouilh,Barahéni,Réécriture
https://www.revueplume.ir/article_114497.html
https://www.revueplume.ir/article_114497_249d3a8fcfe107d26ea01817fa2dfb0c.pdf