TY - JOUR ID - 85327 TI - La réécriture comme écriture créatrice dans l’œuvre filmique de Marguerite Duras JO - Plume, Revue semestrielle de l'Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises JA - PLUME LA - fr SN - 1735-692X AU - Hosseini, Ronak AU - Ziar, Mohammad AD - Univérsité Azad islamique - Branche Centrale (de Téhéran) AD - Université Azad Islamique de Téhéran-Centre Y1 - 2019 PY - 2019 VL - 14 IS - 28 SP - 7 EP - 19 KW - texte KW - Réécriture KW - destruction KW - image KW - son KW - vide KW - Noir DO - 10.22129/plume.2019.99786.1026 N2 - Le passage du travail d’écrivain à celui de cinéaste pose immédiatement la question du genre et des conventions romanesques et filmiques. Il oblige l’écrivain à se situer par rapport à ces formes d’expression. À ce niveau général, se manifeste déjà l’attitude systématiquement subversive de Duras, qui s’attaque à tout système pré-établi, toute convention, toute forme de catégorisation. Son écriture en particulier dans L’Amour – le dernier texte écrit dans le cycle indien – est dépourvue de syntaxe générale et de sujet (narrateur) au bénéfice de l’impersonnel afin de manifester un monde indicible, dans lequel nous sommes libérés des contraintes données par la loi et structurées par le système du langage. Après cette expérience d’écriture, il semble qu’elle ait quitté le champ littéraire pour son entreprise d’écriture dans un autre champ: le cinéma. Mais pour continuer, cette fois, son chemin dans l’écriture inachevée. Dans cet article nous allons montrer comment l’écriture filmique est, pour Duras, une voie pour suivre l’évolution de l’écriture qui finira par détruire le texte précédent afin de faire venir le texte qui ne s’écrit pas. UR - https://www.revueplume.ir/article_85327.html L1 - https://www.revueplume.ir/article_85327_f3c39e7892f04e1b216c48818b8445d0.pdf ER -