Mahoor Taheri; Rouhollah Hosseini
Résumé
Depuis le XXe siècle, la manifestation artistique contemporaine n’a eu cesse du rebond touchant dans sa grande partie l’art visuel. Il n’est plus question de ...
Depuis le XXe siècle, la manifestation artistique contemporaine n’a eu cesse du rebond touchant dans sa grande partie l’art visuel. Il n’est plus question de faire l’art pour l’art ; l’œuvre, pour qu’elle puisse être appelée ainsi, doit se faire une place au sein d’une société « consumériste » où la production du nécessaire, primée par le paradigme moderne, cède la place à celle du superflu. Dans ce présent article, en nous basant sur l’événement de la Nuit Blanche parisienne, et les politiques culturelles de la France, nous tentons de mettre en évidence d’autres aspects, outre que la culture, que peuvent présenter les manifestations artistiques initialement voulues pour la démocratisation de la culture. Face à l’omniprésence croissante de la démocratisation de la culture souhaitée tant par André Malraux, il semble essentiel d’étudier le sens, la valeur et les enjeux de ce type de manifestation artistique. De la politique d’André Malraux à celle de Jack Lang, ce qui ressort indéniablement c’est le rapport entre l’œuvre artistique et le grand public sous l’œil avisé des décisions politico-sociales. L’œuvre artistique devient pour ainsi dire un objet d’influence social, politique et économique, rompant ainsi avec la religion de l’art à laquelle adhèrent encore des sujets faisant corps avec les conceptions classiques, voire modernes.