%0 Journal Article %T Orphée à mille visages, Cocteau, Anouilh, Barahéni %J Plume, Revue semestrielle de l'Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises %I Association Iranienne de Langue et Littérature Françaises %Z 1735-692X %A Shahpar-rad, Katayoun %A Hossein-zadeh, Azine %D 2020 %\ 08/22/2020 %V 16 %N 31 %P 245-264 %! Orphée à mille visages, Cocteau, Anouilh, Barahéni %K Orphée %K Cocteau %K Anouilh %K Barahéni %K Réécriture %R 10.22129/plume.2020.233847.1145 %X Tantôt hommage à la grandeur et à l’intemporalité de la littérature antique, tantôt revêtement symbolique de l’expression des problèmes d’ordre historique ou personnel, la réécriture et la reprise des mythes ont, de tout temps, séduit de nombreux auteurs à travers le monde entier. Mythe de l’amour impossible et de la lutte contre le destin, l’histoire d’Orphée a fait l’objet de multiples réadaptations, depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. En France, dans la première moitié du XXème siècle, Cocteau et Anouilh ont repris ce mythe dans deux pièces de théâtre, le premier pour exorciser un mal être profond suivant un point de vue philosophico-mystique et le second pour mettre en relief le pessimisme dominant durant les années de la seconde guerre mondiale. Or, si ces deux auteurs ont préservé la trame générale de l’histoire, l’auteur iranien Réza Barahéni convoque quant à lui l’histoire d’Orphée et en donne une version fragmentée, n’utilisant que certains éléments du mythe, dans le Livre V de Shéhérazade et son romancier (2ème éd.) ou l’Aushwitz privé du docteur Charifi et ce, pour étoffer et enrichir un épisode autofictionnel. %U https://www.revueplume.ir/article_114497_249d3a8fcfe107d26ea01817fa2dfb0c.pdf