Ladane Motamedi; Atefeh NAVARCHI
Résumé
Le présent article étudie la question de la traduction du plurilinguisme à travers la version persane du roman de l'écrivaine sénégalaise ...
Le présent article étudie la question de la traduction du plurilinguisme à travers la version persane du roman de l'écrivaine sénégalaise Maryama Bâ : Une si longue lettre. Rédigé en français, le roman illustre le mariage de trois cultures différentes : africaine, islamique et française, d'où de nombreuses références aux deux langues wolof et arabe. Le transfert de cette coexistence s'avère un sujet primordial dans la traduction, dans la mesure où l'usage des bribes des langues en question reflète la position de chacune de ces langues : la morale traditionnellle africaine, le discours religieux et une idéologie féministe à l’occidentale. Dans cette recherche à l'aide de l'analyse des extraits, nous avons essayé de déterminer les procédés employés par la traductrice, Souadou Lee, elle-même sénégalaise et diplômée en Lettres persanes ; cependant nous partageons l'avis de José Lambert quand il affirme que « la réflexion sur les relations entre le plurilinguisme et la traduction littéraire n’en est qu’à ses débuts ».